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Projet : communication événementiel festival Courtmétrange

Comme depuis 4 ans maintenant, le Festival Courtmétrange s'organise chaque année autour d'un thème. Cela permet de proposer à son public une variété d'événements, de conférences, de réflexions autour de celui-ci et d'enrichir ainsi sa programmation. Cette année, le thème retenu était très dystopique pour employer un terme très en vogue puisqu'il se présentait sous la question : "être ou ne pas être artificiel ?"

Grand dilemme Shakespirien que la science nous a recemment mis entre les pattes (de souris) pour nous prévenir sans détour que ses avancées spectaculaires en terme de Neuroscience, Nanotechnologie ou encore génétique et informatique vont provoquer encore de nombreuses révolutions dans la vie de l'être de sang et de chair que nous sommes. Les débats font rage (où l'éthique s'invite naturellement) entre les discours pro-technologiques (les Transhumanistes) et les plus conservateurs qui craignent à juste raison le dérapage d'une expérimentation qui tournerait mal. Les sujets sont vastes et sans fins à coup d'abreviations anglo-saxonnes et autres barbarismes, certainement pour vérifier que votre cerveau suit toujours au moins aussi bien qu'une machine : AI (Intelligence artificielle), GAFA (Google Apple Facebook Amazon), NBIC (Nanotechnologie, Biotechnologie, Informatique et Cognitive), NDE (Near Death Experience), Big Data, etc…

Le visuel Courtmétrange 2017 se propose de cristalliser cette crainte mais de façon humoristique et décalée. Un peu à la Pierre Boulle (auteur de "La planète des singes"), l'image nous montre une souris de laboratoire qui a prit le pouvoir pour, à son tour, s'amuser un peu à quelques expériences hasardeuses avec des êtres humains génétiquement modifiés (des HGM comme on les appelle dans les cercles autorisés).

Comme chaque année, la réalisation de la matière photographique a été confié à Raphaël Auvray. Le décor de la scène est une salle de Travaux Pratiques de l'Université Rennes 1 que l'on remercie au passage pour leur accueil.

Nous remercions également tous les participants qui ont prêté leur enveloppe charnelle pour l'expérience : Tiphaine Choblet, Alice Moyaux, Ophélie Bodin, Rémi Granville, Manon Dayres et Marinka Maya Gracía.